top of page

Développement durable

Developpement durable.jpg

Protéger la ressource en eau est la raison d’être des sourciers et des minéraliers. Ils agissent depuis la protection de la source jusqu’à à la préservation du biotope qui l’entoure en passant par l’éco-conception de leur produit.

Protection de la ressource

Protection de la ressource.jpg

La richesse et la variété des eaux de sources et des eaux minérales naturelles françaises sont un véritable trésor. L’ensemble des mesures de protection forment un processus complet nécessaire à la préservation de ce précieux patrimoine naturel.

Une ressource triplement protégée

Le rôle crucial de l’hydrogéologue


Les captages en eaux sont généralement situés en dehors du périmètre d’activité de l’usine, dans des zones naturellement protégées.
En premier lieu, l’avis d’un hydrogéologue agréé est nécessaire avant toute autorisation d’exploitation délivrée par les Agences Régionales de Santé. Son rôle est de déterminer la nature de l’aquifère à explorer et d’évaluer sa protection naturelle vis-à-vis des risques de pollution.
Il existe deux types d’aquifère :
Les aquifères à nappe libre : l’aquifère repose sur une couche très peu perméable est surmontée d’une zone non saturée en eau ;
Les aquifères captifs (ou nappe captive) : dans une nappe captive, l’eau souterraine est confinée entre deux formations très peu perméables.
Ensuite, sur ses recommandations, l’implantation du futur captage sera déterminée suivant le contexte géologique local. Une fois les travaux de forage achevés, il s’assure que les prélèvements d’eau répondent aux exigences réglementaires et sanitaires.
Il fixe également le débit d’exploitation autorisé par l’administration pour éviter toute surexploitation du gisement d’eau. Les débits autorisés sont mesurés en continu grâce aux instruments de mesure placés en tête de captage et régulièrement contrôlés par l’ARS.
Enfin, il détermine le périmètre sanitaire immédiat dans lequel aucune activité industrielle ou agricole n’est permise ainsi que le périmètre de protection rapprochée qui est la zone de vulnérabilité de la ressource à l’intérieur duquel les activités susceptibles de polluer la nappe aquifère sont réglementées.

Une source sous haute protection


L’eau de source et l’eau minérale que vous buvez ont parcouru un long et lent chemin (quelques mètres par an seulement) à travers la terre et la roche pour parvenir à l’aquifère. Captées parfois à plusieurs centaines de mètres sous terre, elles ont profité de ce voyage pour acquérir leur composition minérale et leur goût uniques. C’est ce long périple géologique qui les rend particulièrement pures et saines.
La protection de la ressource commence dès la surface où l’eau a débuté son infiltration. Préserver cette zone, appelée impluvium, ainsi que la ressource en eau de toute forme de pollutions est au cœur de notre métier. Un triple niveau de protection géographique est donc mis en place.
Ces strictes mesures de protection sont définies à l’article L1321-2 du Code de la santé publique.

Le périmètre de protection immédiate
Il protège le captage de la malveillance, des déversements directs sur l’ouvrage et des contaminants microbiologiques (parasites, bactéries, virus). La protection assurée par une clôture peut être utilement complétée par un dispositif anti-intrusion ou de détection avec alarme.

Le périmètre de protection rapprochée
Il doit constituer une zone tampon vis-à-vis des activités présentes à proximité. Cette zone doit offrir un délai de réaction vis-à-vis des pollutions qui pourraient se produire. Toutes les activités susceptibles de provoquer une pollution sont interdites.

Le périmètre de protection éloignée
Il est le seul à ne pas être obligatoire sauf en cas de risques identifiés. Dans la majorité des cas, il s’agit de zones de nature et de forêts. Si une partie de cette zone est cultivée, l’exploitant de la source accompagne la transition vers une agriculture biologique.

Grâce aux articles R1322-17 à R1322-31 du Code de la santé publique, les eaux minérales naturelles peuvent bénéficier d’une déclaration d’intérêt public et ainsi étendre leur champ de protection. L’application de ce périmètre de protection entraîne des contraintes particulières sur les éventuelles exploitations artisanales et industrielles à proximité.

Un cadre législatif strict


La Directive Cadre Européenne sur l’eau définit le cadre de gestion et de protection des eaux par grand bassin hydrographique. Les comités de bassin sont chargés de la définition des objectifs environnementaux dans le cadre de la mise à jour des Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE).
Cette directive donne la priorité à la protection de l’environnement et engage les États membres à préserver les eaux souterraines et de surfaces, y compris les eaux côtières, mais aussi à prévenir toute dégradation supplémentaire des milieux, de préserver et d’améliorer l’état des écosystèmes aquatiques.
La loi sur l’eau et les milieux aquatiques dans le domaine de la protection des ressources pour l’eau potable, renforce les dispositifs de lutte contre les pollutions diffuses d’origine agricole en amont des captages.
L’article 21 de cette loi donne la possibilité à l’administration, en concertation avec les acteurs locaux, de délimiter des zones de protection des aires d’alimentation des captages actuels ou des zones d’alimentation futures des populations.

Responsabilité et recyclage

Responsabilité et recyclage.jpg

Les sourciers et les minéraliers sont impliqués depuis près de 30 ans dans la récupération, le tri et le recyclage des bouteilles. C’est au cœur de la nature qu’ils puisent cette eau si pure, il est donc inscrit dans leur ADN de la protéger pour transmettre aux générations futures ce cadeau qu’elle nous fait.

Aujourd’hui, 61% des bouteilles sont recyclées !


Ce taux, qui était seulement de 14% en 2000, ne cesse de croître grâce à l’action combinée des collectivités locales, des producteurs d’eaux conditionnées et des citoyens, qui font du tri pour recyclage le premier geste écocitoyen.
L’Europe a fixé un objectif de 77% de bouteilles plastique collectées et recyclées d’ici 2025 et 90% en 2029 et nos entreprises comme nos consommateurs sont mobilisés pour développer et systématiser le geste de tri.
L’engagement de nos adhérents en faveur du recyclage des bouteilles peut prendre de nombreuses autres formes. Un adhérent du SESEMN a, par exemple, fait le choix d’intégrer le recyclage dans son activité en créant, dès 2009, sa propre usine de recyclage du PET en France pour augmenter le taux de PET recyclé dans ses bouteilles. Une seconde usine a ouvert ses portes en octobre 2021.
Ce cycle ultra-court de traitement et de réutilisation du PET est unique au monde.

La responsabilité élargie des producteurs


En France, le principe de la responsabilité élargie des producteurs (REP) existe dans la loi depuis 1975 et est codifié dans l’article L. 541-10 du Code de l’environnement.
La première filière nationale et réglementée de responsabilité élargie des producteurs a été mise en place pour la collecte des emballages ménagers en 1992.
L’organisme Éco-Emballages est né en novembre 1992. Depuis ce jour, par son biais, les adhérents du Syndicat des Eaux de Sources et des Eaux Minérales Naturelles (SESEMN) participent à la collecte et au recyclage des bouteilles usagées et contribuent à son financement depuis sa création. Cette contribution est visible sur chaque emballage par la figuration non obligatoire d’un logo « Point Vert ».
Ce « Point vert » est devenu en 2015 « Triman ». Les metteurs sur le marché français (producteurs, importateurs et distributeurs) de produits recyclables soumis au dispositif de REP et qui relèvent d’une consigne de tri, ont l’obligation d’apposer la signalétique « Triman ».

12 milliards d’euros pour le tri, la collecte et le recyclage


En 2017, Éco-Emballages et Écofolio s’unissent et créent Citeo. Le rapprochement de ces deux acteurs majeurs de l’économie circulaire va permettre aux entreprises de réduire leur impact environnemental en améliorant encore le recyclage de leurs emballages.
Près de 30 ans après la création d’Éco-Emballages, ce sont plus de 20 000 entreprises qui se retrouvent avec un même objectif commun : réduire les emballages à la source et les recycler. Les contributions qu’elles versent, (près de 12 milliards en 30 ans, 733 millions d’euros en 2019), permettent à 100% des Français d’avoir accès à un dispositif de tri des emballages ménagers.
En effet, la contribution que versent les entreprises à Citeo permet de financer la collecte et le tri des emballages en vue de leur recyclage, de les accompagner dans les démarches d’éco-conception et dans le développement des nouveaux modes de consommation comme le réemploi.
Cette contribution appelée éco-modulation est calculée en fonction du nombre d’emballages mis sur le marché avec un système de malus progressifs pour encourager l’abandon des emballages non recyclables ou perturbateurs du recyclage et quatre bonus cumulables pour encourager l’éco-conception et la sensibilisation au geste de tri.

Une profession engagée

Une profession engagée.jpg

Innovants et proactifs, les sourciers et les minéraliers représentent une filière d’excellence en matière de protection de l’environnement.

Agir pour protéger l’environnement


Agir sur le foncier afin de préserver les périmètres autour du captage de la source des éventuels impacts des activités industrielles ou agricoles qui pourraient affecter la qualité de la ressource est une autre façon de préserver la ressource en eau. C’est ce que font nombre des adhérents du SESEMN et cela donne lieu à la création d’espaces naturels, où la faune et la flore sont préservées.
Un de nos adhérents a, par exemple, implanté des ruches à proximité de sa source. L’analyse du miel qui y est collecté est une façon innovante de s’assurer de la bonne santé de la nature environnante.
Le Syndicat et ses adhérents travaillent en transparence dans l’objectif de la préservation de la ressource. La filière veille à la surveillance du potentiel des nappes et à ne pas prélever plus que ce que la nature peut nous offrir. En effet, la pérennité de la ressource est notre fondement.
En 2021, afin de lutter contre l’abandon dans la nature des déchets sauvages recyclables, le SESEMN s’engage avec Gestes Propres et participe à sa campagne nationale de sensibilisation « Il était une fois ».

Innover en faveur de la transition écologique


Une innovation majeure
En 2016, Sources Alma inventait le bouchon éco-responsable qui reste attaché à la bouteille. Cette innovation concrète permet d’éviter que les bouchons ne se retrouvent dans la nature et ne soient avalés par la faune marine. Cette idée a d’ailleurs été reprise par le Parlement Européen qui a rendu obligatoire le bouchon solidaire pour toutes les boissons à partir de 2024.


Agir pour la circularité de la bouteille
Innover c’est aussi penser la bouteille de demain. La loi AGEC de 2020 prévoit un taux de 25 % de PET recyclé incorporé dans les nouvelles bouteilles mises en marché d’ici 2025. La filière des eaux conditionnées est engagée sur ce thème depuis bien longtemps et la majorité des marques nationales intègrent déjà 25% de PET recyclé.
Mais la demande en PET recyclé ne cesse d’augmenter. En plus des sourciers et des minéraliers, de nombreux autres metteurs en marché d’emballages se tournent vers cette résine légère, résistante et circulaire.
Les sourciers et les minéraliers imaginent donc des solutions concrètes pour mettre en place un cycle de vie circulaire du PET .
Cristaline, par exemple, met en place les machines de collecte Ecobox, en partenariat avec Auchan Retail France. Les consommateurs sont incités à rapporter leurs bouteilles en échange de bons d’achat à valoir dans les magasins partenaires en même temps qu’ils sont sensibilisés au geste de tri.

bottom of page