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Santé

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L’eau représente 60% de la masse corporelle et participe à de nombreuses fonctions vitales essentielles. Consommer de l’eau de source ou de l’eau minérale naturelle, c’est assurer à son corps, une hydratation naturellement saine et sûre.

Le contrôle des eaux

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Ressource vitale par excellence, l’eau embouteillée est soumise à de nombreux contrôles pour assurer au consommateur une qualité sans faille de son produit. De la source à la bouteille, de nombreux acteurs veillent.

L’excellente qualité des eaux

 

Chaque année, près de 2 500 visites des ARS ou d’un laboratoire agréé par le Ministère chargé de la Santé sont effectuées au titre du contrôle sanitaire dans l’ensemble des usines de conditionnement d’eau.
Au total, pour l’ensemble des 189 eaux conditionnées répertoriées en France, près de 2 800 prélèvements d’échantillons d’eau sont réalisés sur les eaux embouteillées permettant de recueillir près de 96 000 résultats analytiques.
Ces tests démontrent que les eaux conditionnées témoignent d’une excellente qualité microbiologique et physico-chimique.
En plus des contrôles des ARS, les exploitants sont tenus à des autocontrôles quotidiens de leur source et de la qualité de l’eau. En fonction des sites d’embouteillages, jusqu’à 11 000 analyses par jour peuvent être effectuées.
De ce fait, les professionnels de l’eau conditionnée ont une connaissance unique de la géologie d’où émane la ressource qu’ils embouteillent. Les données détenues par les adhérents du Syndicat des Eaux de Sources et des Eaux Minérales Naturelles constituent une banque de données unique de notre sous-sol national.

 

Source : Etude annuelle de l'ARS

Le processus de contrôle des eaux

 

Le code de la santé publique prévoit de nombreuses dispositions législatives et réglementaires pour assurer le contrôle sanitaire des eaux conditionnées. Ce contrôle, réalisé par les Agences Régionales de Santé (ARS), prévoit des prélèvements d’échantillons d’eau au niveau du captage de l’eau, en cours de production et lors de son conditionnement. Il s’ajoute aux mesures de sécurité sanitaire mises en œuvre par l’exploitant et à sa réalisation d’un programme d’analyses de la qualité des eaux.
Les prélèvements sont ensuite analysés par un laboratoire agréé par le Ministère chargé de la Santé selon des modalités prévues par la réglementation européenne.
Au total, plus de 70 paramètres réglementés peuvent être recherchés. Il s’agit notamment de paramètres microbiologiques, physico-chimiques généraux, minéraux, organiques et de paramètres indicateurs de radioactivité.

Les acteurs du contrôle de l’eau

L’ARS
L’ARS (Agence Régionale de Santé) a toutes les compétences pour valider l’autorisation d’exploitation d’une source.
L’ARS a compétence sur toute l’hygiène des installations, la qualité de l’eau et exerce son contrôle depuis le captage jusqu’à la production d’eau.
Elle fait réaliser les analyses du contrôle obligatoire par des laboratoires agréés pour le contrôle sanitaire des eaux suivant des fréquences établies en fonction du volume de production quotidienne.
Les laboratoires agréés par le Ministère chargé de la Santé doivent être accrédités COFRAC.
Elle prend aussi en compte partiellement, dans certaines conditions, les analyses d’autocontrôle des exploitants réalisés dans leurs laboratoires internes.

La DGCCRF (au sein de la DDPP)
La DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) a pour vocation de contrôler la conformité de l’eau commercialisée, que ce soit au niveau de l’eau comme de l’emballage. Elle prélève des échantillons dans le commerce et procède à ses analyses dans ses laboratoires.
La DDPP vérifie en outre la conformité des étiquettes des bouteilles.

L’Inspection de l’Environnement
L’Inspection de l’Environnement, spécialité « installations classées », autrefois dénommée « Inspection des Installations Classées » exerce des missions de police environnementale auprès des établissements industriels et agricoles au sein des DDPP.
Ces missions visent à prévenir et à réduire les dangers et les nuisances liés aux installations afin de protéger les personnes, l’environnement et la santé publique.

Les laboratoires
Un contrôle de qualité est effectué journellement dans le laboratoire intégré de l’usine, des échantillons quotidiens y sont préservés dans l’attente de contrôles éventuels. Pièce essentielle de la politique qualité, ce laboratoire réalise quotidiennement de très nombreuses analyses microbiologiques et physico-chimiques au titre de l’autocontrôle.
Et pour garantir la qualité de leurs analyses, des inter-calibrations sont faites régulièrement avec le laboratoire agréé par l’Administration pour le contrôle sanitaire. Mais l’exploitant peut très bien confier son autocontrôle au laboratoire agréé.

Des eaux pures

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Préserver nos sources de toute pollution est un combat quotidien. Il en va de la crédibilité même des sourciers et des minéraliers qui se doivent d’embouteiller une eau parfaitement pure.

Le CNRS et l’Université de Bordeaux confirment la très grande qualité des eaux embouteillées.
 

L’étude publiée en 2015, unique par son ampleur, confirme la très grande qualité des eaux en bouteille.
L’essor des activités industrielles et agricoles a entraîné la diffusion dans l’environnement de nouveaux composés qui ont notamment impacté les eaux de surface et des nappes phréatiques peu profondes.
L’objet de l’étude, commandée par le Syndicat des Eaux de Sources et des Eaux Minérales Naturelles (SESEMN) et la Maison des Eaux Minérales Naturelles (MEMN), était d’établir une analyse complète de l’état de la ressource en eau dans le cadre des mesures de préservation déjà entreprises et de leur suivi régulier.
Le Laboratoire de Bordeaux est un des rares laboratoires français à être en capacité de descendre aussi bas dans les seuils d’analyse, au niveau du nanogramme (le nanogramme est au gramme ce que 1 gramme est à 1000 tonnes), soit à un niveau de 10 à 100 fois plus bas que ce qui est fait habituellement par les laboratoires de contrôle.
L’étude a été faite sur un panel de 40 marques représentant 70% du marché des eaux embouteillées (en volume). 13 000 analyses ont été réalisées et recherchaient 330 molécules différentes et 172 médicaments et hormones.

Résultats : des eaux de très grandes qualités !

  • Aucune trace de médicaments sur 100% des analyses réalisées;

     

  • Aucune trace d’hormones sur 100% des analyses réalisées;

  • Aucune trace de phtalates sur 100% des analyses réalisées;

  • Absence des composés recherchés dans 99,7% des analyses réalisées;

  • 100 % des échantillons sont conformes en ce qui concerne les pesticides.

Des eaux naturellement saines


Pas de polluant donc pas de désinfection

La très grande profondeur à laquelle nos eaux sont captées ainsi qu’une protection de la ressource depuis la surface nous permettent d’embouteiller une eau de très grande qualité.
C’est pour cette raison qu’il n’est nullement nécessaire, a contrario de l’eau du robinet, de les désinfecter ou de leur faire subir un quelconque traitement d’élimination des polluants organiques et minéraux. Elles peuvent donc être consommées par toutes les catégories de population : personnes âgées, adultes, personnes immunodéprimées, sportifs, femmes enceintes, enfants et nourrissons.
Les eaux de sources et les eaux minérales naturelles sont :
Sans phosphates, bore ou d’ion ammonium,
Sans métaux lourds (plomb, cadmium, cuivre…),
Sans bactéries ni virus responsables des épidémies hydriques.
Le taux de nitrates dans les eaux conditionnées est extrêmement faible. Il s’élève à moins de 10 mg/l pour la plupart des eaux embouteillées et le plus souvent à moins de 2 mg/l. Soit 25 fois moins que la limite maximale fixée pour l’eau potable par les ARS.
Ce taux correspond à la limite d’analyse de la majorité des laboratoires. Mais certains laboratoires spécialisés ont une limite encore plus basse, ce qui explique des valeurs encore plus faibles observées.
De façon naturelle, les sols, même jamais cultivés par l’homme, contiennent des nitrates en faible quantité. Ils proviennent de la transformation de la matière organique en décomposition par les micro-organismes du sol, de l’urine des animaux et du rejet dans le sol, par certaines espèces végétales, via leur racine, d’azote atmosphérique transformé en nitrates par des bactéries.
On estime la concentration « naturelle » en nitrates des eaux souterraines peu profondes en l’absence de fertilisation à 5 à 15 mg/l.
La limite légale autorisée par les ARS (Agence Régional de Santé) pour l’eau potable se situe à 50 mg/l. En 2019, 40% de l’eau du robinet distribuée contenait une concentration de nitrates comprise entre 25 mg/l et 50 mg/l.

Pas de phtalates ni de bisphénol A dans nos eaux
 

Le PET est un matériau barrière qui ne comporte aucun additif et qui fait preuve d’une grande inertie chimique dans l’eau.
L’inertie du PET est telle qu’il n’a pas besoin d’additifs et en particulier de perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A ou les phtalates. Ces derniers sont des plastifiants que l’on retrouve dans la fabrication du PVC (polychlorure de vinyle).
Les phtalates sont en revanche incorporés comme fixateurs dans de nombreux produits cosmétiques : vernis à ongles, laques pour cheveux, parfums…

Microplastiques dans les eaux en bouteilles ? L’UFC-Que choisir rassure.


En février 2019, l’UFC-Que choisir se penchait sur la question de la présence de microplastiques dans les eaux embouteillées. Cette décision faisait suite à la publication l’année précédente, d’une très médiatique étude américaine qui annonçait une pollution importante des eaux. La même année, une étude allemande, moins médiatisée, présentait des conclusions contraires.
Les résultats des analyses de l’association de défense des consommateurs sont plus que rassurants pour les consommateurs français d’eaux embouteillées. Sur 20 marques testées, 11 ne présentaient aucune trace de microplastiques et 9 n’en contenaient que des traces infimes (1 microfirme par litre).
L’article souligne la complexité des analyses et la présence de microplastiques dans l’environnement qui pourraient contaminer ces mêmes analyses.
Ainsi, l’étude conclut «Si les microplastiques sont une véritable préoccupation, ce n’est pas dans l’eau du robinet qu’ils posent problème. Ni dans les eaux en bouteilles».
Cette étude confirme donc la très grande qualité des eaux en bouteilles. La qualité des eaux proposées aux consommateurs est une priorité quotidienne pour les professionnels qui effectuent jusqu’à 11 000 analyses par jour pour la garantir. Ces contrôles permanents, ajoutés aux contrôles des autorités sanitaires et environnementales, font de l’eau en bouteille, l’un des produits de consommation les plus contrôlés.

Les vertus des eaux

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L’eau est une ressources vivante. Sa composition et son goût sont directement liés à la nature et au temps de contact entre l’eau et les roches encaissantes ou à la couche géologique.

Des eaux et des besoins différents

L’eau de source et l’eau minérale naturelle ont pour points communs de provenir exclusivement d’une nappe d’eau profonde, protégée de toute pollution et microbiologiquement saine. Embouteillées à la source, elles n’ont subi aucun traitement de désinfection microbiologique et ne contiennent aucun désinfectant.

Les eaux de sources


Une eau de source a une contenance en minéraux généralement faible et dont la composition peut varier au fil du temps, elles ne peuvent donc pas se prévaloir officiellement de bienfaits précis pour la santé.
Leur faible minéralisation en fait des eaux destinées au plus grand nombre.

Les eaux minérales naturelles


Microbiologiquement saine et caractérisée par sa pureté originelle, l’eau minérale naturelle garantit une composition unique en minéraux et stable dans le temps.
Parce qu’elles sont, généralement, riches en minéraux, les eaux minérales naturelles sont les seules à pouvoir se prévaloir d’allégations de santé et à pouvoir bénéficier de propriétés favorables à la santé reconnues par l’Académie de Médecine.
Par exemple, certaines lutteront contre le stress et la fatigue grâce au magnésium. Historiquement, les eaux minérales naturelles étaient d’ailleurs vendues autrefois uniquement en pharmacie.

Des apports et des vertus en fonction des besoins


La teneur en minéraux varie selon les eaux, cette teneur est stable à travers le temps pour les eaux minérales naturelles. C’est la principale différence qu’elles entretiennent avec les eaux de sources.
Cette teneur est déterminée par le résidu à sec qui est calculé à partir d’un litre d’eau, porté à ébullition à 180°C, jusqu’à évaporation. Plus une eau possède un résidu à sec élevé, plus elle sera minéralisée. Divisé en 4 catégories, on retrouve cet indicateur sur toutes les bouteilles d’eau.

Les eaux très faiblement minéralisées
(teneur en minéraux inférieures à 50 mg/l).

Les eaux faiblement minéralisées
(teneur en minéraux inférieures à 500 mg/l). Ces deux dernières teneurs peuvent être recommandées pour l’alimentation des nourrissons.

Les eaux moyennement minéralisées
(entre 500 mg/l et 1500 mg/l) sont idéales pour tous et sont à consommer en toutes occasions.

Les eaux riches en minéraux
(supérieures à 1500 mg/l) peuvent quant à elles, compléter quotidiennement les apports en minéraux, tout en apportant leurs bienfaits sur l’organisme.

Le sodium


Faire la différence entre le sel et le sodium est essentiel. Le sel issu du chlorure de sodium que nous trouvons dans notre alimentation quotidienne est à consommer avec modération pour ne pas risquer une augmentation de la tension artérielle et d’éventuelles maladies cardiovasculaires. En revanche, dans les eaux, le sodium provient avant tout du bicarbonate de sodium. Des travaux scientifiques (J.J Helwig – « Médecine et nutrition 2008 ») ont montré que, contrairement au sel, le bicarbonate de sodium n’aurait pas d’effet sur l’hypertension.
Tout adulte en bonne santé* peut boire au quotidien des eaux bicarbonatées sodiques et bénéficier ainsi de leur richesse minérale. Le sodium est nécessaire au bon fonctionnement musculaire. Il accélère l’absorption de l’eau favorisant ainsi une réhydratation rapide. En cas d’effort prolongé, il est donc conseillé de choisir une eau sodique (plus de 200 mg de sodium par litre).
*En cas de pathologie grave (cirrhose, insuffisance cardiaque, œdème), le patient peut être soumis par son médecin à un régime désodé strict. Demander conseil à son médecin.

Le calcium


Le calcium est le minéral le plus présent dans notre organisme et participe à la formation et à la solidité des os et des dents. Le calcium non osseux (1% du calcium présent dans le corps), intervient dans de multiples fonctions indispensables à l’organisme : coagulation sanguine, contraction musculaire, conduction nerveuse, libération d’hormones…
L’impact d’un régime n’apportant pas suffisamment de calcium, n’est apparent que lorsque surviennent des modifications au niveau de l’os (mauvaise constitution osseuse chez le jeune, décalcification chez l’adulte et la personne âgée).
Il est donc primordial de pourvoir aux besoins du corps en calcium de façon régulière et constante. En plus de la consommation de produits laitiers, boire une eau conditionnée riche en calcium est une façon supplémentaire de prendre soin de son capital osseux.

Le magnésium


Le magnésium est essentiel pour l’organisme, il joue un rôle important dans la régulation de l’influx nerveux et de la détente musculaire. Il participe aussi au bon fonctionnement du transit et intervient même dans la production d’énergie : les insuffisances en magnésium peuvent contribuer à favoriser l’anxiété, l’insomnie et la fatigue.
Or 7 Français sur 10 ont des apports insuffisants en magnésium. C’est pourquoi, il est important d’apporter par notre alimentation, tout le magnésium dont notre corps a besoin. Les eaux minérales magnésiennes (magnésium > 56 mg/l) peuvent contribuer à compléter les apports quotidiens.

Les sulfates


Les sulfates sont naturellement présents dans divers minéraux (comme le calcium ou le soufre). Les sulfates sont essentiels à l’organisme, car participant à la fabrication de protéines qui sont à la base de la régénération de la peau, des ongles ou des cheveux.
Ils jouent également un rôle majeur dans l’élimination des toxines du corps ou dans la régulation d’hormones comme l’insuline.
Ils entrent également dans la composition de certaines vitamines, du cartilage, des tendons et des os. Par ailleurs, les sulfates accélèrent le transit intestinal.

L’eau pour les bébés


L’alimentation des bébés, qui est exclusivement constituée de lait durant les premiers mois de sa vie, satisfait les apports énergétiques et en minéraux des tout-petits. Ainsi, le meilleur choix, après le lait maternel, pour l’hydratation et la préparation des biberons est une eau faiblement minéralisée.
Après la naissance, le système immunitaire des bébés et certains de ses organes, notamment les reins, sont encore immatures. C’est pourquoi, les nourrissons ont besoin à faible teneur, de minéraux (résidu à sec à 180°C <500 mg/l) car les minéraux contenus dans le lait maternel et le lait maternisé, sont suffisants pour couvrir ses besoins.
Il faut donc choisir une eau de source ou une eau minérale naturelle adaptée plutôt que l’eau du robinet dont la composition n’est pas stable et dont la teneur en nitrates peut aller jusqu’à 50 mg/l.
En tout, 55 critères de qualité microbiologiques et de valeurs limites sont à respecter pour qu’une eau puisse légalement se recommander comme « convenant à l’alimentation des nourrissons » et apposer le logo correspondant. Deux arrêtés fixent ces critères : l’arrêté du 14 mars 2007 et celui du 28 décembre 2010.

La flore microbienne : symbole des eaux vivantes


Nos eaux, a contrario de l’eau du robinet désinfectée au chlore, sont des eaux vivantes. Des bactéries (dites aérobies revivifiables) se développent naturellement dans l’eau en se nourrissant de l’oxygène qui s’y trouve.
Ce microbisme naturel fait partie de la flore naturelle de l’eau et est un signe positif prouvant que l’eau n’a fait l’objet d’aucun traitement de désinfection.
Ces bactéries sont sans aucun danger pour la santé humaine et participent même à la lutte contre la prolifération d’autres bactéries nocives pour la santé.
C’est la raison pour laquelle il n’est fixé aucune limite de qualité sur ce paramètre considéré à juste titre comme un indicateur de protection et d’hygiène et d’entretien des installations.

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